
Magazine PhilInfo Mars 2025
Le magazine PhilInfo mars 2025 est disponible sur le site Carré d’Encre.
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Le 10 mars 2025, La Poste française va émettre un carnet de 12 timbres autoadhésifs sur les personnages de la bande dessinée Astérix.
La bande dessinée Astérix, créée en 1959 par René Goscinny et Albert Uderzo, met en scène un village gaulois qui résiste à l’envahisseur romain grâce à une potion magique. Parmi les nombreux personnages qui peuplent cet univers, les Gaulois du village jouent un rôle central, chacun apportant une touche unique à l’histoire. Voici une présentation détaillée des principaux personnages gaulois de la série.
Astérix est le personnage principal de la série. Petit mais intelligent et courageux, il est le champion du village et l’un des principaux opposants aux Romains. Grâce à la potion magique du druide Panoramix, il obtient une force surhumaine qui lui permet de se battre efficacement contre les légionnaires de César. Son intelligence et sa vivacité d’esprit le rendent indispensable aux nombreuses aventures dans lesquelles il s’embarque. Il est souvent accompagné de son fidèle ami Obélix.
Obélix est le meilleur ami d’Astérix et son compagnon de voyage. Il est tombé dans la marmite de potion magique étant enfant, ce qui lui confère une force surhumaine permanente. Livreur de menhirs de profession, il est jovial, gourmand (notamment de sangliers) et parfois un peu simple d’esprit. Son plus grand regret est de ne plus pouvoir boire de potion magique, ce que Panoramix refuse systématiquement. Bien qu’il ait un tempérament bon enfant, il peut se montrer colérique, notamment lorsque quelqu’un ose insulter son poids.
Panoramix est le druide du village, gardien du secret de la potion magique qui donne aux Gaulois une force colossale. Respecté et vénéré par ses compagnons, il joue un rôle essentiel dans la survie du village. En plus de la potion magique, il prépare d’autres remèdes et potions aux effets divers. Il représente la sagesse et la connaissance dans la communauté gauloise.
Abraracourcix est le chef du village, un homme courageux mais parfois dépassé par les événements. Fier de son rôle, il est souvent porté sur un bouclier par deux guerriers, une tradition qui renforce son autorité. Il est marié à Bonemine, une femme au caractère bien trempé qui n’hésite pas à lui donner des ordres. Bien qu’il se dispute parfois avec ses villageois, il reste un chef respecté et soucieux de la liberté de son peuple.
Bonemine est la femme d’Abraracourcix. Ambitieuse, elle rêve d’un statut plus prestigieux pour son mari et aimerait mener une vie plus luxueuse. Elle a une influence importante sur les décisions d’Abraracourcix et n’hésite pas à le recadrer lorsqu’il perd patience.
Assurancetourix est le barde du village, convaincu d’avoir un talent exceptionnel pour la musique et le chant. Malheureusement, son entourage le trouve insupportable et il est souvent réduit au silence, surtout lors des banquets où il finit généralement attaché et bâillonné pour éviter qu’il ne chante. Cependant, il se montre utile dans certaines aventures, notamment dans Astérix et les Normands, où son chant a un effet inattendu sur les Vikings.
Cétautomatix est le forgeron du village. Fort et autoritaire, il se dispute régulièrement avec le poissonnier Ordralfabétix, notamment au sujet de la qualité du poisson. Il est souvent celui qui bâillonne Assurancetourix avant les banquets. Son tempérament impulsif contraste avec son grand savoir-faire en métallurgie.
Ordralfabétix est le poissonnier du village et un personnage haut en couleur. Il vend du poisson « frais », bien que la fraîcheur de ses produits soit souvent remise en question par Cétautomatix, ce qui déclenche de nombreuses bagarres. Marié à Iélosubmarine, il est convaincu de la supériorité de ses poissons sur la viande et autres aliments.
Agecanonix est le plus vieux du village, un ancien guerrier toujours plein d’énergie malgré son âge avancé. Il est marié à une femme beaucoup plus jeune, ce qui suscite parfois des moqueries. Bien qu’il ne participe pas activement aux combats, il aime rappeler son glorieux passé.
Idéfix est un petit chien blanc, fidèle compagnon d’Obélix. Il suit souvent son maître dans ses aventures et se montre très attaché à la nature, protestant lorsque des arbres sont abattus. Bien que petit, il est courageux et rusé.
Le village d’Astérix compte de nombreux autres habitants qui apparaissent épisodiquement. Parmi eux, on trouve des guerriers anonymes, des femmes au foyer et des enfants qui participent parfois aux querelles et aux fêtes.
Les personnages gaulois de la BD Astérix sont variés et attachants, contribuant à l’humour et à la richesse de cet univers. Chacun d’eux apporte une personnalité unique qui renforce la dynamique du village et des aventures. À travers leurs querelles, leurs banquets et leurs batailles contre les Romains, ils incarnent un esprit de résistance et de camaraderie intemporel.
Le 24 février 2025 avec la parution d’un timbre, la Poste Française rendra hommage à Lucie Randouin (1885-1960). Elle fut une biologiste et hygiéniste française dont les travaux ont profondément marqué le domaine de la nutrition et de la santé publique au XXᵉ siècle. Première femme à enseigner à la faculté de médecine de Paris et à être admise comme membre libre à l’Académie nationale de médecine, elle a consacré sa carrière à l’étude des vitamines et à la promotion d’une alimentation équilibrée.
Née le 11 mai 1885 à Bœurs-en-Othe, dans l’Yonne, Lucie Fandard est la fille d’Arthur Fandard et d’Estelle Gauvin. En 1892, la famille s’installe à Passy, où ses parents ouvrent une librairie. Après le décès de ses parents pendant ses études, Lucie doit subvenir à ses besoins tout en poursuivant sa formation. Elle obtient une licence ès sciences en 1908, puis un diplôme d’études supérieures en 1909 à l’université de la Sorbonne. Malgré les restrictions de l’époque réservant l’agrégation aux hommes, elle est admise en tant qu’auditrice libre à l’École normale supérieure de Paris et devient, en 1911, la deuxième femme agrégée de sciences naturelles, après Marie Robert. Elle entreprend ensuite une thèse sur le « Sucre libre et sucre protéidique du sang », qu’elle soutient avec succès le 14 mai 1918 sous la direction d’Albert Dastre.
De 1919 à 1922, Lucie Randoin travaille au Laboratoire de physiologie de l’Institut océanographique de Paris, dirigé par Paul Portier. Elle devient ensuite directrice du laboratoire de physiologie du Centre de recherches sur l’alimentation, dépendant du ministère de l’Agriculture, poste qu’elle occupe de 1922 à 1953. Parallèlement, elle dirige le laboratoire de physiologie de la nutrition à l’Institut national agronomique et, à partir de 1930, celui de l’École pratique des hautes études.Ses recherches se concentrent principalement sur les vitamines et leur rôle essentiel dans l’alimentation quotidienne. Elle contribue à établir des règles d’équilibre alimentaire et souligne l’importance d’une alimentation complète pour la santé physique et morale. Pendant la Seconde Guerre mondiale, face aux restrictions alimentaires, elle s’investit dans la diffusion de conseils nutritionnels adaptés, donnant des conférences, parfois clandestines, en zones occupées et libres. Elle conserve également des sérums et vaccins de l’Institut Pasteur dans les sous-sols de l’Institut d’hygiène militaire pour les mettre à disposition de la Résistance. Son laboratoire héberge temporairement des résistants, dont un prisonnier évadé, un membre du Comité directeur de l’Organisation civile et militaire (OCM), une traductrice-bibliographe d’origine russe et de confession juive, ainsi que des jeunes réfractaires au Service du travail obligatoire (STO).
Lucie Randoin est l’auteure de près de 500 publications scientifiques entre 1910 et 1957, incluant des notes à l’Académie des sciences, des communications à la Société de biologie et à la Société de chimie biologique, ainsi que plusieurs ouvrages de référence tels que « Les données et les inconnues du problème alimentaire » (1927) et « L’alimentation et la vie » (1941). Elle participe également à de nombreuses émissions radiophoniques et télévisées pour sensibiliser le grand public aux enjeux de la nutrition. En 1956, elle organise et anime une série d’émissions intitulée « Tribune de la Santé », diffusée pendant trois mois avec un large succès.
Tout au long de sa carrière, Lucie Randoin occupe des postes influents dans diverses institutions scientifiques. Elle est membre titulaire de la Société de biologie dès 1931 et préside la Société de chimie biologique en 1944. En 1946, elle est élue membre libre de l’Académie nationale de médecine, succédant ainsi à Marie Curie. Elle fonde également, avec Jean Trémolières, l’Institut supérieur de l’alimentation et l’École nationale de diététique en 1951, où elle assure une partie des enseignements. Ses contributions lui valent de nombreuses distinctions, dont celle de commandeur de la Légion d’honneur en 1958.
Après son décès le 13 septembre 1960 à Paris, l’héritage de Lucie Randoin continue d’influencer le domaine de la nutrition et de la santé publique. Un prix portant son nom est attribué chaque année lors des Journées nationales de diététique et de nutrition. En 2025, un timbre-poste à son effigie est émis, célébrant le 140ᵉ anniversaire de sa naissance. Ce timbre est présenté lors de l’Exposition universelle d’Osaka, mettant en lumière ses contributions scientifiques et son engagement durant la Seconde Guerre mondiale.
Lucie Randoin demeure une figure emblématique dont les travaux ont jeté les bases de la nutrition moderne, soulignant l’importance d’une alimentation équilibrée pour le bien-être individuel et collectif.
La Poste française va émettre le 17 février 2025 un carnet de 12 timbre-poste Lettre Verte « Mélodie d’oiseaux » qui représente 12 oiseaux reconnus pour leur chant.
Les oiseaux chanteurs sont parmi les créatures les plus fascinantes et les plus mélodieuses de la nature. Grâce à leur chant, ils communiquent, délimitent leur territoire et séduisent leurs partenaires. En France et en Europe, plusieurs espèces sont particulièrement reconnues pour la richesse et la diversité de leurs vocalises. Parmi elles, nous retrouvons le moineau, le merle, l’alouette des champs, la fauvette des jardins, la pie bavarde, la grive musicienne, le rouge-gorge, le pinson des arbres, la mésange bleue, le rossignol philomèle, le chardonneret et le pic épeiche. Chacune de ces espèces possède des caractéristiques uniques qui contribuent à la richesse sonore de nos campagnes, forêts et jardins.
Le moineau domestique (Passer domesticus) est l’un des oiseaux les plus communs en Europe. Présent dans les villes et les campagnes, il est reconnaissable à son plumage brun et gris ainsi qu’à son bec court et robuste. Bien que son chant soit relativement simple, constitué de petits cris secs et répétitifs, il joue un rôle important dans la communication entre individus. Le moineau est un oiseau grégaire qui aime vivre en groupe et se percher sur les toits ou dans les haies.
Le merle noir (Turdus merula) est l’un des chanteurs les plus appréciés des amateurs d’oiseaux. Son chant mélodieux et flûté est souvent entendu tôt le matin et au crépuscule. Les mâles possèdent un plumage noir intense et un bec jaune vif, tandis que les femelles sont brun foncé. Le merle noir est capable d’improviser et d’imiter d’autres sons, ce qui rend son chant varié et unique. Il habite les jardins, les parcs et les bois, où il cherche sa nourriture au sol, retournant les feuilles pour y dénicher des insectes et des vers.
L’alouette des champs (Alauda arvensis) est un oiseau emblématique des plaines agricoles. Son chant est un véritable spectacle aérien : elle s’élève dans le ciel en chantant continuellement, parfois jusqu’à 100 mètres de hauteur, avant de redescendre en planant. Son chant est composé de notes rapides et enjouées, qui résonnent dans les champs ouverts. Malheureusement, l’intensification de l’agriculture et l’usage de pesticides menacent aujourd’hui cette espèce.
La fauvette des jardins (Sylvia borin) est un petit passereau discret, mais au chant étonnamment puissant et fluide. Elle vit dans les haies, les buissons et les sous-bois. Son chant, souvent confondu avec celui du merle, est une mélodie rapide, riche et sans pause, qui rappelle parfois un ruisseau qui coule.
La pie bavarde (Pica pica) est plus connue pour son intelligence que pour son chant. Son cri rauque et métallique est facilement reconnaissable, mais elle est également capable d’imiter des sons variés. Elle est très sociable et opportuniste, souvent observée dans les parcs et jardins, où elle vole parfois des objets brillants.
La grive musicienne (Turdus philomelos) est un maître du chant. Elle répète plusieurs fois des motifs sonores variés, ce qui donne l’impression d’un écho. Elle est souvent entendue au printemps dans les bois et les parcs, où elle se perche en hauteur pour chanter.
Le rouge-gorge familier (Erithacus rubecula) est l’un des rares oiseaux à chanter tout au long de l’année. Son chant est doux, mélancolique et fluide, souvent entendu tôt le matin ou tard le soir. Cet oiseau territorial est facilement reconnaissable à sa poitrine rouge orangé et à son comportement curieux envers les humains.
Le pinson des arbres (Fringilla coelebs) possède un chant puissant et structuré, souvent décrit comme un « tui-tui-tui-trrrrrrrr » se terminant par une note roulée. Présent dans les forêts, les parcs et les jardins, il est l’un des oiseaux les plus communs en Europe.
La mésange bleue (Cyanistes caeruleus) est un oiseau vif et agile, souvent vu suspendu aux branches en quête de nourriture. Son chant est un sifflement clair et aigu, entrecoupé de petits trilles. Son plumage bleu et jaune en fait l’un des oiseaux les plus charmants des jardins.
Le rossignol philomèle (Luscinia megarhynchos) est considéré comme le plus grand chanteur des oiseaux européens. Son chant est complexe, riche en variations et souvent exécuté la nuit. Il est un symbole de poésie et de musique, ayant inspiré de nombreux artistes à travers les âges.
Le chardonneret élégant (Carduelis carduelis) est un petit passereau au plumage éclatant rouge, jaune et noir. Son chant est fluide et gazouillant, souvent accompagné de trilles mélodieux. Il affectionne les jardins, les champs et les vergers, où il se nourrit principalement de graines.
Le pic épeiche (Dendrocopos major) ne chante pas comme les autres oiseaux, mais martèle les troncs d’arbres avec son bec pour communiquer et marquer son territoire. Son cri est un « tchik » sonore, souvent entendu dans les forêts. Il se nourrit d’insectes, de larves et parfois de graines.
Ces douze oiseaux chanteurs enrichissent notre environnement sonore et contribuent à l’équilibre de la nature. Malheureusement, beaucoup sont menacés par la disparition de leurs habitats et l’usage intensif des pesticides. Protéger ces espèces, c’est préserver une part précieuse de la biodiversité et de la magie de la nature. Écouter leur chant est un plaisir quotidien qui rappelle la beauté et la fragilité du monde sauvage.
Le 24 février 2025, la Poste française va émettre un bloc sur 4 félins, à savoir le Lynx, le Tigre, la Panthère Noire et le Guépard.
Pierre Dac est mis à l’honneur avec un timbre à son effigie émis par la Poste le 10 février 2025.
Pierre Dac, de son vrai nom André Isaac, est une figure incontournable de l’humour et de la culture française du XXᵉ siècle. Tour à tour chansonnier, écrivain, comédien et résistant, il a marqué l’histoire par son esprit absurde, ses jeux de mots subtils et son engagement contre l’occupation nazie. Connu comme le fondateur du « Schmilblick » et inspirateur de générations d’humoristes, il reste un modèle de loufoquerie intelligente et de finesse satirique.
Pierre Dac naît en 1893 à Châlons-sur-Marne (aujourd’hui Châlons-en-Champagne) dans une famille juive. Très tôt, il manifeste un goût pour l’humour et les jeux de mots. Pourtant, sa jeunesse est marquée par la Première Guerre mondiale, où il est gravement blessé au combat. Cet épisode influencera plus tard son regard sur la vie, qu’il abordera avec un mélange de dérision et de philosophie. Après la guerre, il monte à Paris et commence à se faire un nom dans le monde du spectacle en tant que chansonnier et humoriste dans les cabarets. Rapidement, son talent pour les calembours et l’absurde attire l’attention, et il devient une figure montante de la scène comique parisienne.
En 1938, Pierre Dac crée L’Os à Moelle, un journal humoristique qui pastiche la presse sérieuse avec des nouvelles absurdes et des articles fantaisistes. Ce journal devient un phénomène de société et un modèle pour l’humour absurde en France. À travers ses publications, Pierre Dac développe un univers surréaliste où la logique est détournée au profit du burlesque. Cependant, la montée du nazisme en Europe met rapidement fin à cette aventure. Avec l’entrée en guerre de la France en 1939, L’Os à Moelle cesse de paraître, mais Pierre Dac n’a pas dit son dernier mot.
En 1940, après la défaite française, Pierre Dac refuse de collaborer avec l’occupant. Il s’exile à Londres et rejoint la France libre du général de Gaulle. Il devient une voix emblématique de Radio Londres, où il participe aux célèbres émissions des Français parlant aux Français. Son humour devient une arme de résistance. À travers ses interventions radiophoniques, il tourne en ridicule les nazis et le régime de Vichy. Ses textes ciselés et ses jeux de mots mordants redonnent espoir à une France occupée, prouvant que l’humour peut être une forme de combat. Après la Libération, Pierre Dac rentre en France et reprend ses activités artistiques, tout en restant une figure respectée de la lutte contre le totalitarisme.
Dans les années 1950 et 1960, Pierre Dac s’associe avec Francis Blanche, un autre maître de l’absurde. Ensemble, ils créent des sketches devenus cultes, notamment le fameux Sâr Rabindranath Duval, où ils parodient les gourous mystiques et les diseurs de bonne aventure. Leur chef-d’œuvre reste Signé Furax, un feuilleton radiophonique à succès, mélange d’aventure, d’humour et de science-fiction absurde, qui captive les auditeurs pendant plusieurs années.
C’est également à cette époque que Pierre Dac invente le concept du Schmilblick, cet objet censé ne servir à rien mais pouvoir tout faire. Ce mot restera dans la culture populaire et sera repris plus tard par Coluche dans ses sketches. Pierre Dac inspire de nombreux humoristes contemporains, de Coluche aux Nuls, en passant par Pierre Desproges et les Inconnus. Son goût pour l’absurde et le non-sens influence encore aujourd’hui le paysage comique français.
Malgré une carrière consacrée à l’humour, il reste un homme de convictions, comme en témoigne son engagement en politique en 1965, lorsqu’il se présente à l’élection présidentielle sous le slogan « Pour un avenir meilleur, votez blanc ! ». Bien sûr, il s’agit d’une plaisanterie, mais elle illustre son esprit satirique et sa capacité à détourner les codes établis.
Pierre Dac s’éteint en 1975, laissant derrière lui une œuvre immense et un héritage indélébile dans le monde de l’humour.
Pierre Dac fut bien plus qu’un simple humoriste : il était un visionnaire de l’absurde, un résistant par le verbe et un maître du jeu de mots. Son œuvre, toujours actuelle, rappelle que le rire peut être une arme, une forme de poésie et un moyen de repenser le monde avec légèreté et intelligence. À travers ses écrits, ses sketches et son engagement, il demeure une référence incontournable de l’esprit français et du comique intemporel.