
Magazine PhilInfo Juillet Août 2025
Le magazine PhilInfo de juillet août 2025 est disponible sur le site Carré d’Encre via ce lien.
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A l’occasion du 98ème Congrès de la Fédération des Associations Philatéliques un timbre sur la ville de Colmar a été émis par La Poste.
Nichée dans la région pittoresque de l’Alsace, Colmar est une ville qui allie charme historique et dynamisme contemporain. Avec ses canaux, ses maisons à colombages colorées et ses rues pavées, elle attire des millions de visiteurs chaque année. Cet article explore l’histoire fascinante, la culture vibrante, les sites emblématiques et les activités incontournables à découvrir à Colmar.
L’histoire de Colmar remonte à l’époque romaine, lorsque la ville était un point de passage important. Au Moyen Âge, Colmar devint une ville libre d’Empire en 1226, ce qui lui permit de se développer économiquement et culturellement. Sa position stratégique en tant que carrefour commercial entre l’Allemagne et la France a favorisé son essor.
Au cours des siècles suivants, Colmar a été marquée par diverses influences culturelles et architecturales. La ville a connu un important développement au XVe et XVIe siècles, période durant laquelle de nombreux édifices remarquables ont été construits. L’architecture gothique et renaissante est particulièrement présente dans le cœur de la ville.
Colmar a également été le théâtre de nombreux conflits au cours de son histoire, notamment lors de la guerre de Trente Ans et des deux guerres mondiales. Après la Première Guerre mondiale, elle a été intégrée à la France, mais a de nouveau basculé sous domination allemande pendant la Seconde Guerre mondiale. Aujourd’hui, Colmar est un symbole de réconciliation entre les cultures française et allemande.
L’un des sites les plus emblématiques de Colmar est la Petite Venise, un quartier pittoresque où les canaux sont bordés de maisons à colombages. Les promenades en bateau permettent aux visiteurs de découvrir ce charmant coin de la ville tout en admirant son architecture unique. La Petite Venise est particulièrement magique au printemps et en été, lorsque les fleurs embellissent les quais.
Construite au XVIe siècle, la Maison des Têtes est un chef-d’œuvre architectural qui porte le nom des nombreuses têtes sculptées qui ornent sa façade. Ce bâtiment est un excellent exemple d’architecture renaissance alsacienne. Aujourd’hui, il abrite un hôtel et un restaurant, offrant aux visiteurs l’opportunité de déguster une cuisine locale délicieuse dans un cadre historique.
La Collégiale Saint-Martin est un autre monument emblématique de Colmar. Cette église gothique, construite entre le XIIIe et le XVIe siècle, est connue pour ses magnifiques vitraux et son impressionnant orgue. L’architecture de la collégiale reflète la richesse historique et culturelle de la ville, et elle est un lieu prisé pour les concerts et les événements culturels.
Le Musée Unterlinden est un incontournable pour les amateurs d’art. Ce musée, installé dans un ancien couvent, abrite une collection riche d’œuvres d’art allant du Moyen Âge à l’époque contemporaine. La pièce maîtresse de la collection est le Retable d’Issenheim, une œuvre magistrale de Matthias Grünewald. Le musée offre également des expositions temporaires captivantes qui mettent en avant le travail d’artistes contemporains.
Colmar est un véritable régal pour les papilles. La cuisine alsacienne est riche en saveurs et en traditions. Les visiteurs peuvent déguster des plats emblématiques tels que le choucroute garnie, la tarte flambée et le baeckeoffe. Les restaurants de la ville mettent à l’honneur les produits locaux et la gastronomie régionale, offrant des expériences culinaires authentiques.
Colmar est également connue pour ses festivals et événements tout au long de l’année. Le marché de Noël de Colmar, qui se déroule de fin novembre à fin décembre, est l’un des plus beaux et des plus visités d’Europe. Les rues se parent de décorations féériques, et les visiteurs peuvent déguster des spécialités locales tout en profitant de l’atmosphère festive.
L’artisanat est une composante essentielle de la culture alsacienne. À Colmar, les visiteurs peuvent découvrir des artisans locaux qui perpétuent des traditions ancestrales, telles que la poterie, la verrerie et la fabrication de jouets en bois. De nombreux ateliers et boutiques permettent d’acheter des souvenirs uniques et authentiques.
Explorer Colmar à pied est l’un des meilleurs moyens de découvrir ses charmes. Les rues pavées et les places animées invitent à la flânerie. Les visiteurs peuvent également opter pour des visites guidées qui les plongeront dans l’histoire de la ville et de ses monuments emblématiques.
Colmar et ses environs offrent de magnifiques pistes cyclables. Louer un vélo est une excellente façon d’explorer la région, notamment les vignobles alsaciens qui entourent la ville. La Route des Vins d’Alsace permet de découvrir des villages pittoresques et de déguster les célèbres vins de la région.
Colmar est idéalement située pour explorer les trésors de l’Alsace. Des excursions d’une journée permettent de visiter des lieux incontournables tels que Riquewihr, Eguisheim et Kaysersberg. Ces villages pittoresques, célèbres pour leurs maisons à colombages et leurs paysages enchanteurs, offrent des panoramas à couper le souffle.
Colmar est bien desservie par le réseau ferroviaire français. La gare de Colmar permet d’accéder facilement à des villes comme Strasbourg, Mulhouse et Bâle. Le train est une option pratique pour les voyageurs souhaitant explorer la région sans voiture.
Pour ceux qui préfèrent conduire, Colmar est accessible depuis plusieurs grands axes routiers. La ville est située à environ 60 kilomètres de Strasbourg et à 30 kilomètres de Mulhouse, ce qui en fait un point de départ idéal pour explorer l’Alsace.
L’aéroport le plus proche est l’aéroport de Bâle-Mulhouse-Fribourg, situé à environ 60 kilomètres de Colmar. Cet aéroport international propose des vols vers de nombreuses destinations européennes. Des navettes et des transports en commun permettent d’accéder facilement à Colmar depuis l’aéroport.
Colmar est une destination fascinante qui offre un mélange parfait d’histoire, de culture et de gastronomie. Que ce soit en flânant dans ses rues pittoresques, en découvrant ses monuments historiques ou en savourant la cuisine alsacienne, chaque visiteur trouve de quoi s’émerveiller.
Avec ses événements tout au long de l’année et son atmosphère accueillante, Colmar est sans aucun doute une perle de l’Alsace. Que vous soyez passionné d’histoire, amateur de gastronomie ou simplement en quête de paysages magnifiques, Colmar a quelque chose à offrir à chacun. Alors n’attendez plus, planifiez votre visite et laissez-vous envoûter par le charme de cette belle ville alsacienne.
Dans le le cadre de la série les champignons de saison, la Poste émet le 01 avril 2025 un second collector sur la morille et le coprin chevelu.
Le printemps est une saison particulièrement appréciée des amateurs de champignons, car elle offre l’opportunité de découvrir deux espèces très prisées : la morille (Morchella) et le coprin chevelu (Coprinus comatus). Ces champignons, au-delà de leur goût exceptionnel, possèdent des caractéristiques uniques qui en font des sujets fascinants à explorer.
La morille est un champignon emblématique du printemps, facilement reconnaissable grâce à sa forme distinctive. Elle présente un chapeau en forme de cône ou de cloche, souvent alvéolé ou ridé, d’une couleur variant du beige au brun foncé. Ce caractère alvéolé a donné à la morille son aspect caractéristique et la rend facilement identifiable. Le pied de la morille est généralement cylindrique, creux et de couleur claire, parfois jaunâtre. Les morilles sont souvent trouvées dans des habitats variés, mais elles semblent apprécier les sols riches en matière organique, souvent en bordure de forêts, dans des zones récemment brûlées ou autour des arbres fruitiers comme les pommiers. Leur apparition est généralement synchronisée avec les premières floraisons du printemps, et elles sont souvent récoltées entre mars et mai, selon les régions.
La morille est considérée comme l’un des champignons les plus savoureux par les chefs cuisiniers et les gourmets. Elle est très appréciée pour sa texture charnue et son goût délicat, qui se marie parfaitement avec des plats tels que les sauces, les risottos ou encore les viandes. Cuisinée simplement avec du beurre, elle libère des arômes subtils qui rehaussent n’importe quel plat. Il est important de noter que les morilles doivent être soigneusement cuites avant d’être consommées, car elles contiennent des substances toxiques à l’état cru. Une cuisson adéquate élimine ces toxines et permet de profiter pleinement de leur saveur exquise.
La cueillette des morilles peut s’avérer délicate, car elles sont souvent confondues avec des champignons toxiques, comme certaines espèces de fausses morilles (comme la Morchella angusticeps). Pour éviter les erreurs, il est crucial de se renseigner sur les caractéristiques précises de la morille et de consulter un mycologue ou un guide de terrain.
Le coprin chevelu, également connu sous le nom de coprinus comatus, est un autre champignon printanier apprécié pour sa saveur et son caractère unique. Sa forme est élancée et cylindrique, avec un chapeau qui se développe en forme de cloche, initialement blanc puis devenant noir au fur et à mesure qu’il mature. Ce champignon est facilement reconnaissable grâce à son aspect « chevelu », dû à la présence de fines écailles blanches sur le chapeau. Le coprin chevelu se développe souvent dans des milieux herbeux, dans les jardins, le long des routes ou dans les champs, préférant les sols riches en azote. Sa période de fructification se situe généralement entre le printemps et l’automne, ce qui en fait un champignon relativement accessible tout au long de l’année.
Le coprin chevelu est également apprécié en cuisine pour sa saveur délicate et sa texture tendre. Il est souvent utilisé dans les plats à base de pâtes, les omelettes ou les soufflés. Comme pour la morille, il est recommandé de le consommer frais, car il perd rapidement sa qualité après la récolte. De plus, en raison de son goût délicat, il est préférable de le préparer simplement pour ne pas masquer ses arômes. Une particularité du coprin chevelu est qu’il se décompose rapidement après la récolte. Il est donc conseillé de le consommer dans les jours qui suivent sa cueillette pour apprécier pleinement ses qualités gustatives.
La cueillette du coprin chevelu est généralement moins risquée que celle de la morille, car il a peu de ressemblances avec des champignons toxiques. Cependant, il est toujours prudent de s’informer sur les caractéristiques de cette espèce et de vérifier son identification avant de le consommer. Les coprins chevelus peuvent parfois être confondus avec d’autres espèces de coprins, mais leur aspect chevelu et leur chapeau en cloche sont des traits distinctifs précieux.
La morille et le coprin chevelu sont deux champignons printaniers qui offrent une expérience culinaire et une aventure de cueillette pour les amateurs de nature. Chacun d’eux présente des caractéristiques uniques, que ce soit en termes de goût, de texture ou d’apparence. Cependant, la récolte de ces champignons nécessite une certaine prudence et une connaissance approfondie de leur identification pour éviter toute confusion avec des espèces toxiques.
Ces deux champignons illustrent bien la richesse et la diversité du monde fongique, tout en mettant en lumière l’importance de la saisonnalité dans la gastronomie. Que ce soit en préparant une délicieuse sauce aux morilles pour accompagner un plat complexe ou en ajoutant des coprins chevelus à une omelette printanière, ces champignons apportent une touche de nature et de saveur à nos cuisines. Les passionnés de mycologie et de gastronomie continueront à apprécier ces trésors de la nature, saison après saison.
Un bloc spécial sera émis au Salon de Printemps avec pour motif la Marianne de Dulac.
Edmond Dulac (1882-1953) est un illustrateur et peintre français, connu pour ses contributions significatives aux arts graphiques et à l’illustration de livres. À travers son style unique, il a su capturer l’imaginaire de son époque et a laissé une empreinte indélébile sur le monde de l’illustration, en particulier dans le domaine des contes et des légendes.
Né à Toulouse, Dulac montre dès son jeune âge une passion pour l’art. Il déménage à Paris à l’âge de 18 ans pour poursuivre des études à l’École nationale supérieure des beaux-arts. Sous l’influence de maîtres comme Gustave Moreau, il développe un style pictural riche en couleurs et en détails, intégrant également des éléments de la culture orientale, qui deviendront caractéristiques de son œuvre. Dulac s’inspire à la fois de l’Art nouveau et des traditions artistiques orientales, créant ainsi un style distinctif qui allie finesse et exubérance.
Dulac commence sa carrière d’illustrateur en travaillant pour des revues et des magazines. C’est dans ce contexte qu’il se fait connaître grâce à ses illustrations poétiques et oniriques. Son premier grand succès arrive avec « Les Contes des mille et une nuits », publié en 1907, qui rencontre un vif succès tant critique que public. Les illustrations de Dulac, où il mêle des motifs arabesques et des couleurs chatoyantes, capturent parfaitement l’essence des récits orientaux, et font de lui un incontournable dans le domaine de l’illustration de livres.
Au cours de sa carrière, Dulac illustre de nombreux contes célèbres, notamment « Cendrillon », « La Belle au bois dormant », et « Peter Pan » de J.M. Barrie. Ses illustrations ne se limitent pas à un simple accompagnement des textes ; elles racontent à elles seules une histoire, enrichissant le récit par leur expressivité et leur imaginaire visuel. Dulac joue également avec la mise en page, intégrant des éléments décoratifs, souvent inspirés de l’Art nouveau, ce qui donne à ses ouvrages une dimension artistique et tactile.
Le style d’Edmond Dulac est marqué par une utilisation audacieuse de la couleur et une attention méticuleuse aux détails. Ses œuvres se distinguent par des palettes vibrantes et une lumière douce qui confèrent à ses illustrations une atmosphère de rêve. Il utilise souvent des motifs ornementaux et des éléments de la nature pour créer un univers enchanteur, en intégrant des figures humaines et des créatures mythiques de manière harmonieuse.
Dulac est également influencé par l’art oriental, un intérêt qui se renforce après son voyage en Orient. Ses voyages lui permettent d’explorer de nouvelles cultures et d’élargir sa vision artistique, ce qui se reflète dans ses illustrations par des motifs et des thèmes empruntés à cette tradition.
Au-delà de son succès commercial, Edmond Dulac a influencé de nombreux artistes et illustrateurs. Sa capacité à intégrer l’art décoratif au récit narratif a ouvert la voie à une nouvelle approche de l’illustration de livres. Son travail a également contribué à la redéfinition de l’illustration comme une forme d’art à part entière, plutôt qu’un simple complément au texte.
Dulac a également été un membre actif de la communauté artistique de son époque, collaborant avec d’autres illustrateurs et écrivains, et participant à des expositions. Son influence s’étend également à la scène théâtrale, où il a conçu des décors et des costumes pour des productions, intégrant son style unique dans un nouveau contexte.
Edmond Dulac est une figure emblématique de l’illustration du XXe siècle, dont l’œuvre continue d’être célébrée et étudiée. Sa capacité à évoquer des mondes imaginaires et à donner vie à des récits classiques à travers des illustrations vibrantes et poétiques en fait un artiste incontournable. Son héritage perdure aujourd’hui, alors que ses œuvres sont redécouvertes et appréciées par de nouvelles générations, témoignant de la puissance de l’art de l’illustration dans la narration visuelle. Au-delà de ses succès individuels, Dulac a contribué à élever le statut de l’illustrateur et a laissé une marque indélébile dans le domaine de l’art graphique.
La Poste française va émettre le 17 février 2025 un carnet de 12 timbre-poste Lettre Verte « Mélodie d’oiseaux » qui représente 12 oiseaux reconnus pour leur chant.
Les oiseaux chanteurs sont parmi les créatures les plus fascinantes et les plus mélodieuses de la nature. Grâce à leur chant, ils communiquent, délimitent leur territoire et séduisent leurs partenaires. En France et en Europe, plusieurs espèces sont particulièrement reconnues pour la richesse et la diversité de leurs vocalises. Parmi elles, nous retrouvons le moineau, le merle, l’alouette des champs, la fauvette des jardins, la pie bavarde, la grive musicienne, le rouge-gorge, le pinson des arbres, la mésange bleue, le rossignol philomèle, le chardonneret et le pic épeiche. Chacune de ces espèces possède des caractéristiques uniques qui contribuent à la richesse sonore de nos campagnes, forêts et jardins.
Le moineau domestique (Passer domesticus) est l’un des oiseaux les plus communs en Europe. Présent dans les villes et les campagnes, il est reconnaissable à son plumage brun et gris ainsi qu’à son bec court et robuste. Bien que son chant soit relativement simple, constitué de petits cris secs et répétitifs, il joue un rôle important dans la communication entre individus. Le moineau est un oiseau grégaire qui aime vivre en groupe et se percher sur les toits ou dans les haies.
Le merle noir (Turdus merula) est l’un des chanteurs les plus appréciés des amateurs d’oiseaux. Son chant mélodieux et flûté est souvent entendu tôt le matin et au crépuscule. Les mâles possèdent un plumage noir intense et un bec jaune vif, tandis que les femelles sont brun foncé. Le merle noir est capable d’improviser et d’imiter d’autres sons, ce qui rend son chant varié et unique. Il habite les jardins, les parcs et les bois, où il cherche sa nourriture au sol, retournant les feuilles pour y dénicher des insectes et des vers.
L’alouette des champs (Alauda arvensis) est un oiseau emblématique des plaines agricoles. Son chant est un véritable spectacle aérien : elle s’élève dans le ciel en chantant continuellement, parfois jusqu’à 100 mètres de hauteur, avant de redescendre en planant. Son chant est composé de notes rapides et enjouées, qui résonnent dans les champs ouverts. Malheureusement, l’intensification de l’agriculture et l’usage de pesticides menacent aujourd’hui cette espèce.
La fauvette des jardins (Sylvia borin) est un petit passereau discret, mais au chant étonnamment puissant et fluide. Elle vit dans les haies, les buissons et les sous-bois. Son chant, souvent confondu avec celui du merle, est une mélodie rapide, riche et sans pause, qui rappelle parfois un ruisseau qui coule.
La pie bavarde (Pica pica) est plus connue pour son intelligence que pour son chant. Son cri rauque et métallique est facilement reconnaissable, mais elle est également capable d’imiter des sons variés. Elle est très sociable et opportuniste, souvent observée dans les parcs et jardins, où elle vole parfois des objets brillants.
La grive musicienne (Turdus philomelos) est un maître du chant. Elle répète plusieurs fois des motifs sonores variés, ce qui donne l’impression d’un écho. Elle est souvent entendue au printemps dans les bois et les parcs, où elle se perche en hauteur pour chanter.
Le rouge-gorge familier (Erithacus rubecula) est l’un des rares oiseaux à chanter tout au long de l’année. Son chant est doux, mélancolique et fluide, souvent entendu tôt le matin ou tard le soir. Cet oiseau territorial est facilement reconnaissable à sa poitrine rouge orangé et à son comportement curieux envers les humains.
Le pinson des arbres (Fringilla coelebs) possède un chant puissant et structuré, souvent décrit comme un « tui-tui-tui-trrrrrrrr » se terminant par une note roulée. Présent dans les forêts, les parcs et les jardins, il est l’un des oiseaux les plus communs en Europe.
La mésange bleue (Cyanistes caeruleus) est un oiseau vif et agile, souvent vu suspendu aux branches en quête de nourriture. Son chant est un sifflement clair et aigu, entrecoupé de petits trilles. Son plumage bleu et jaune en fait l’un des oiseaux les plus charmants des jardins.
Le rossignol philomèle (Luscinia megarhynchos) est considéré comme le plus grand chanteur des oiseaux européens. Son chant est complexe, riche en variations et souvent exécuté la nuit. Il est un symbole de poésie et de musique, ayant inspiré de nombreux artistes à travers les âges.
Le chardonneret élégant (Carduelis carduelis) est un petit passereau au plumage éclatant rouge, jaune et noir. Son chant est fluide et gazouillant, souvent accompagné de trilles mélodieux. Il affectionne les jardins, les champs et les vergers, où il se nourrit principalement de graines.
Le pic épeiche (Dendrocopos major) ne chante pas comme les autres oiseaux, mais martèle les troncs d’arbres avec son bec pour communiquer et marquer son territoire. Son cri est un « tchik » sonore, souvent entendu dans les forêts. Il se nourrit d’insectes, de larves et parfois de graines.
Ces douze oiseaux chanteurs enrichissent notre environnement sonore et contribuent à l’équilibre de la nature. Malheureusement, beaucoup sont menacés par la disparition de leurs habitats et l’usage intensif des pesticides. Protéger ces espèces, c’est préserver une part précieuse de la biodiversité et de la magie de la nature. Écouter leur chant est un plaisir quotidien qui rappelle la beauté et la fragilité du monde sauvage.
Suite au cyclone dévastateur « Chido » et pour venir en aide à l’île de Mayotte, la poste française a émis le 02 janvier un timbre poste à 2,39€ dont 1€ sera reversé à la Croix Rouge pour ses actions sur place.