Timbres britanniques 2024 The Who

Timbres britanniques 2024 The Who

Timbre britannique 2024 The Who
Timbre britannique 2024 The Who II
Timbre britannique 2024 The Who III

A l’occasion de ses soixante ans, le 17 octobre 2024 le Royal Mail va éditer huit timbres à l’effigie du groupe de rock mythique “The Who” sous diverses formes (bloc, feuillet, carnet, etc…..). 

The Who est l’un des groupes de rock les plus influents de l’histoire de la musique, formé en 1964 à Londres. Avec ses membres emblématiques – Roger Daltrey (chant), Pete Townshend (guitare, compositions), John Entwistle (basse) et Keith Moon (batterie) – The Who a redéfini le rock avec une énergie explosive, des performances scéniques mémorables, et un son caractérisé par des riffs puissants, des solos de guitare audacieux et des compositions innovantes. Le groupe est également pionnier dans l’utilisation des albums conceptuels et des opéras rock.

Les débuts du groupe

The Who est né dans le contexte des années 1960, une époque marquée par l’explosion de la musique pop britannique, à l’image de groupes comme les Beatles et les Rolling Stones. Cependant, The Who se distingue rapidement avec un style beaucoup plus agressif et une attitude rebelle. Dès leurs débuts, ils se sont imposés comme les porte-étendards de la jeunesse mod, un mouvement caractérisé par la mode, les scooters, et un goût prononcé pour la musique rythmée et énergique.

Le premier succès du groupe est venu avec le single “I Can’t Explain” (1965), écrit par Townshend. Mais c’est avec “My Generation” (1965) que The Who devient un phénomène. Cette chanson, devenue un hymne pour toute une génération de jeunes en quête de rébellion, contient des lignes mémorables comme “Hope I die before I get old”, qui capturent l’esprit de l’époque. Le son brut et énergique, couplé à la puissance vocale de Roger Daltrey et les innovations sonores de Pete Townshend à la guitare, a fait de ce morceau un classique du rock.

Innovation musicale et albums conceptuels

En plus d’être des pionniers du rock énergique, The Who ont marqué l’histoire avec des albums conceptuels et des opéras rock. Leur album “Tommy” (1969) est l’un des premiers exemples d’opéra rock. L’album raconte l’histoire de Tommy Walker, un garçon sourd, muet et aveugle qui devient une sorte de messie à travers le flipper. L’album est salué à la fois pour son ambition artistique et sa complexité narrative. Le succès de “Tommy” a permis à The Who de se produire dans de grandes salles et même de transformer l’album en film et en comédie musicale.

En 1971, le groupe sort un autre chef-d’œuvre avec l’album “Who’s Next”. Cet album est le fruit d’un projet ambitieux de Pete Townshend appelé “Lifehouse”, qui devait être un opéra rock racontant une histoire dystopique mêlant technologie et spiritualité. Bien que le projet original ait été abandonné, plusieurs des chansons composées pour “Lifehouse” ont été récupérées pour “Who’s Next”, y compris les classiques “Baba O’Riley” et “Won’t Get Fooled Again”, qui sont devenus des morceaux phares du répertoire du groupe. Cet album, avec ses expérimentations de synthétiseurs et son mélange d’énergie brute et de mélodie, a consolidé The Who comme l’un des groupes les plus novateurs du rock.

La tragédie de Keith Moon et les années suivantes

La vie du groupe est marquée par les excès, notamment ceux de Keith Moon, dont les frasques destructrices et le style de jeu chaotique mais unique ont fait de lui une figure légendaire. Moon est décédé en 1978 des suites d’une overdose accidentelle de médicaments, ce qui a profondément affecté le groupe.

Malgré la perte de Moon, The Who a continué. Le batteur Kenney Jones, ancien membre des Small Faces, a été recruté pour remplacer Moon. Bien que les albums suivants comme “Face Dances” (1981) et “It’s Hard” (1982) aient connu un succès commercial, ils n’ont pas eu le même impact critique que leurs travaux précédents.

Réunions et héritage

Après plusieurs séparations et reformations, The Who a continué à tourner, souvent célébrant des anniversaires importants de leurs albums phares. Bien que John Entwistle soit décédé en 2002, Roger Daltrey et Pete Townshend continuent de jouer ensemble et ont sorti de nouveaux albums comme “Endless Wire” en 2006 et “WHO” en 2019, prouvant que leur créativité et leur passion pour la musique sont toujours présentes.

L’héritage de The Who est immense. Leur influence se fait sentir dans le punk, le hard rock et même le heavy metal. Des groupes comme Led Zeppelin, The Clash, et Pearl Jam ont été inspirés par l’énergie brute et l’approche scénique innovante de The Who. Ils sont également l’un des premiers groupes à intégrer des performances visuelles saisissantes à leurs concerts, utilisant des instruments comme des guitares éclatées sur scène et des amplificateurs explosifs.

Avec des albums qui ont redéfini le rock et une attitude de rébellion incarnée par leurs performances explosives, The Who est plus qu’un simple groupe de rock. Ils sont devenus une institution de la musique moderne, marquant profondément la culture populaire et laissant un héritage qui continue d’influencer des générations d’artistes. Roger Daltrey et Pete Townshend, les membres survivants du groupe, poursuivent encore aujourd’hui leur parcours avec le même engagement pour la musique et la scène, prouvant que The Who reste une force incontournable dans l’histoire du rock.

Timbre britannique 2024 The Who IV
Timbre britannique 2024 The Who V
Timbre britannique 2024 The Who VI
Timbre britannique 2024 The Who VII
Timbres anglais 2024 Tour de Londres

Timbres anglais 2024 Tour de Londres

Le `Royal Mail britannique a édité un carnet de six timbres sur le monument emblématique de la Tour de Londres.

C’est l’une des forteresses les plus célèbres et historiques du Royaume-Uni. Située sur la rive nord de la Tamise, elle a joué un rôle central dans l’histoire anglaise depuis sa construction à la fin du XIe siècle. Ce site, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, a été à la fois une résidence royale, une prison, un lieu d’exécutions, une forteresse militaire, et aujourd’hui une des principales attractions touristiques du pays. Symbole du pouvoir royal et de l’histoire tumultueuse de l’Angleterre, la Tour de Londres attire des millions de visiteurs chaque année.

Origines et construction

La construction de la Tour de Londres commence peu après la conquête normande de l’Angleterre en 1066. Guillaume le Conquérant, premier roi normand d’Angleterre, ordonne la construction de cette forteresse pour consolider son pouvoir et imposer son autorité dans un pays encore hostile. La structure initiale, appelée la Tour Blanche, est bâtie entre 1078 et 1100. Ce donjon central, qui constitue encore aujourd’hui le cœur de la Tour, mesure environ 27 mètres de hauteur et est fait de pierres provenant de Normandie.

La Tour Blanche servait à la fois de forteresse militaire et de symbole du pouvoir normand. Construite sur une colline dominant la ville et la Tamise, elle permettait à Guillaume de surveiller Londres et de se protéger contre d’éventuelles révoltes. L’épaisseur de ses murs, ses créneaux et ses meurtrières la rendaient pratiquement imprenable pour l’époque. Ce donjon était aussi une résidence royale fortifiée, utilisée par Guillaume et ses successeurs comme un refuge en cas de troubles.

Expansion et rôle défensif

Au fil des siècles, la Tour de Londres s’est agrandie pour devenir un vaste complexe de fortifications. Plusieurs souverains anglais, notamment Henri III et Édouard Ier, ont ajouté des murs d’enceinte, des tours de défense et des fossés pour renforcer sa capacité défensive. Des structures emblématiques, comme la Tour Sanglante, la Tour de la Trahison et la Tour Saint-Thomas, ont été construites pour améliorer la protection de la ville et assurer la sécurité de la famille royale.

Outre son rôle défensif, la Tour de Londres abritait des garnisons militaires et servait de dépôt d’armes. Ses fortifications ont joué un rôle stratégique lors de plusieurs événements majeurs de l’histoire anglaise, comme la guerre des Deux-Roses au XVe siècle, au cours de laquelle la Tour fut à la fois un bastion et un symbole de pouvoir pour les maisons rivales de Lancastre et d’York.

Prison royale

La Tour de Londres est surtout célèbre pour son rôle de prison d’État, où furent emprisonnés des figures importantes, souvent pour des accusations de trahison. De nombreux nobles, évêques, et personnalités politiques y furent incarcérés, parfois pour des périodes brèves, parfois pour des années.

L’un des prisonniers les plus célèbres fut Anne Boleyn, la deuxième épouse du roi Henri VIII, qui y fut emprisonnée et exécutée en 1536 pour adultère et trahison. Deux autres épouses d’Henri VIII, Catherine Howard et Lady Jane Grey, furent également détenues et exécutées dans l’enceinte de la Tour. Le martyre d’Anne Boleyn, en particulier, est resté dans les mémoires, en partie parce qu’elle fut décapitée dans l’enceinte de la Tour, près de la chapelle Saint-Pierre-aux-Liens.

Pendant la période Tudor, la Tour devint un lieu incontournable pour l’incarcération des ennemis du roi. Les opposants religieux et politiques y furent souvent détenus avant leur exécution. Thomas More, chancelier d’Henri VIII et grand humaniste, y fut emprisonné avant d’être décapité pour s’être opposé au divorce d’Henri VIII et à la rupture avec l’Église catholique.

Les Joyaux de la Couronne

Depuis 1303, la Tour de Londres abrite les Joyaux de la Couronne britannique, une collection de couronnes, de sceptres, d’orbes et de bijoux d’une grande valeur, utilisés lors des cérémonies de couronnement et des grandes occasions royales. Parmi ces trésors se trouvent des objets célèbres comme le diamant Koh-i-Noor et la couronne impériale d’État, portés par les monarques britanniques.

Les Joyaux de la Couronne attirent aujourd’hui des millions de visiteurs chaque année, qui viennent admirer ces symboles de la monarchie britannique. La collection est soigneusement protégée au sein de la Tour et présentée de manière spectaculaire dans une exposition dédiée, surveillée par les Yeoman Warders, les célèbres gardiens en uniforme historique.

Les Yeoman Warders et les corbeaux

Les Yeoman Warders, également connus sous le nom de Beefeaters, sont les gardiens traditionnels de la Tour de Londres. Ils veillent à la sécurité du site depuis le Moyen Âge, bien qu’ils aient aujourd’hui une fonction plus cérémonielle et touristique. Ils assurent également des visites guidées pour partager l’histoire de la Tour avec les visiteurs.

Une autre tradition emblématique de la Tour de Londres est la présence des corbeaux. Selon une légende, si les corbeaux quittent la Tour, la monarchie britannique s’effondrera. Pour prévenir ce scénario, des corbeaux sont élevés et entretenus dans l’enceinte de la Tour, leurs ailes partiellement taillées pour limiter leur vol. Cette tradition curieuse est aujourd’hui un élément central du folklore de la Tour.

La Tour de Londres aujourd’hui

Aujourd’hui, la Tour de Londres est l’un des sites touristiques les plus visités du Royaume-Uni. Elle continue de jouer un rôle dans la vie publique britannique, notamment lors des cérémonies liées aux Joyaux de la Couronne. Elle est également un symbole de la continuité et de la tradition dans l’histoire anglaise.

Le mélange de légendes, de faits historiques, et d’architecture imposante fait de la Tour un lieu fascinant pour ceux qui souhaitent découvrir l’histoire de la monarchie britannique. À travers les siècles, la Tour a été un témoin de complots, d’intrigues et de révolutions, ce qui lui confère une place unique dans l’histoire du Royaume-Uni. Que ce soit pour ses fortifications, ses prisonniers célèbres ou ses trésors royaux, la Tour de Londres reste un monument incontournable.

Timbre anglais 2024 Tour de Londres Yeoman Warders
Timbre anglais 2024 Tour de Londres Maison du roi
Timbre anglais 2024 Tour de Londres Porte des traitres
Timbre anglais 2024 Tour de Londres Chapelle St John
Timbre anglais 2024 Tour de Londres Corbeau sur la tour
Timbres anglais 2024 Araignées britanniques

Timbres anglais 2024 Araignées britanniques

Timbre anglais 2024 Candy stiped Spider
Timbre anglais 2024 Ladybird Spider
Timbre anglais 2024 Nurseryweb Spider

Le Royal Mail va éditer le 26 septembre un carnet de 10 timbres sur les araignées présentes sur le sol britannique. Les araignées présentes en Grande-Bretagne représentent une grande variété d’espèces, chacune ayant des caractéristiques uniques. On y recense environ 650 espèces d’araignées, qui vivent dans des habitats divers allant des jardins et forêts aux maisons et bâtiments. Elles jouent un rôle important dans le contrôle des populations d’insectes, contribuant ainsi à maintenir l’équilibre écologique.

L’une des araignées les plus courantes en Grande-Bretagne est l’araignée domestique (Tegenaria domestica), souvent aperçue dans les maisons et les caves. Elle construit de grandes toiles en entonnoir, dans lesquelles elle se cache pour attendre ses proies. Malgré sa taille impressionnante, elle est totalement inoffensive pour les humains.

Un autre spécimen fréquent est l’araignée tisseuse d’orbes (Araneus diadematus), identifiable par la croix blanche présente sur son abdomen. Cette espèce tisse des toiles circulaires élaborées que l’on peut souvent observer dans les jardins et les parcs. Elle capture principalement de petits insectes volants, comme les mouches et les moustiques.

La fausse veuve noire (Steatoda nobilis), originaire des îles Canaries, a gagné en notoriété ces dernières années. Elle ressemble à la dangereuse veuve noire, mais sa morsure, bien que parfois douloureuse, n’est généralement pas mortelle pour les humains. On la trouve principalement dans les régions plus chaudes du sud de l’Angleterre, mais son expansion géographique s’est accrue avec le réchauffement climatique.

Les araignées sauteuses (Salticidae), reconnaissables par leur petit corps trapu et leur incroyable agilité, sont également présentes en Grande-Bretagne. Ces petites araignées ne tissent pas de toiles pour attraper leurs proies. Elles sont des chasseuses actives, se déplaçant rapidement et bondissant sur leurs victimes avec précision grâce à une excellente vision.

Les araignées-loups (Lycosidae), quant à elles, ne tissent pas de toiles mais chassent directement au sol, souvent dans les prairies et les forêts. Ces araignées robustes sont facilement reconnaissables par leur comportement actif et leurs longues pattes. Certaines espèces portent même leurs œufs dans un sac spécial qu’elles transportent avec elles.

Les araignées-crabes (Thomisidae), présentes dans les prairies et les fleurs, sont également fascinantes. Elles se dissimulent en imitant les couleurs des plantes ou des fleurs, d’où leur nom, et capturent les insectes qui s’approchent sans se douter de leur présence.

Même si beaucoup de personnes éprouvent de la crainte envers les araignées, il est important de noter que très peu d’espèces britanniques représentent une menace pour l’homme. En réalité, elles sont bien plus bénéfiques qu’on ne le pense. En chassant les insectes nuisibles, elles protègent les récoltes, les jardins et nos habitats. Par ailleurs, certaines espèces d’araignées sont des indicateurs biologiques précieux, reflétant la santé de l’environnement dans lequel elles vivent.

Les araignées, bien que souvent mécomprises, constituent une partie essentielle de la biodiversité en Grande-Bretagne. Leur présence, qu’elle soit dans nos maisons ou à l’extérieur, contribue à un équilibre naturel qu’il est important de préserver.

Timbre anglais 2024 Four spotted orbweb Spider
Timbre anglais 2024 Woodland jumping Spider
Timbre anglais 2024 Cucumber Spider
Timbre anglais 2024 Sand Bear Spider
Timbre anglais 2024 Wasp Spider
Timbre anglais 2024 Zebra Spider
Timbre anglais 2024 Heather crab Spider